Dépendance aux médicaments
Je vous retrouve pour une explication de cas concret en thérapie brève à Toulon, sur un sujet malheureusement bien trop répandu : l’addiction aux médicaments.
Voici le contexte. La consultante et une femme de 46 ans mariée et maman de trois enfants. Elle vient me voir à Toulon sur recommandation de sa naturopathe pour des séances EMDR.
En effet, elle a eu des suites d’un accouchement difficile il y a plus de 10 ans, avec séparation de son bébé dès la naissance et impossibilité de s’occuper de lui. Elle traverse cette naissance avec de nombreuses complications médicales dont une opération en urgence puis des grosses difficultés pendant plusieurs mois, avant de mettre un diagnostic clinique sur ce qui lui arrive : son hypophyse est nécrosée.
Une addiction progressive
À cette époque, elle prend donc des médicaments et finit par tomber dans une dépendance, notamment au tramadol.
Bien qu’elle réussisse à se sevrer pendant un an, et que ses analyses hormonales soient bonnes grâce aux hormones de substitution, elle vit un tel mal-être qui la fait retomber dans l’addiction au tramadol.
Depuis deux ans elle prend des cachets tous les matins et personne n’est au courant de ce qu’elle vit, ni dans son entourage privé, ni médical.
Elle cherche des solutions depuis plusieurs années mais en vain.
Elle vient me consulter au cabinet Thérapie pour soi sur Toulon en étant à bout, désespérée de ne pas arriver à s’en sortir et d’être au plus mal.
Evolution des séances
Etat présent : elle vit un grand mal être, du découragement avec une fatigue intense et une perte d’envie, en plus de son addiction au tramadol.
Etat désiré : la consultante a pour objectif d’être bien dans sa vie et motivée, avoir de l’énergie et de la joie, tout en arrêtant le tramadol.
Les Séances :
Nous réalisons 3 séances à 15 jours d’intervalle. L’objectif est donc de passer de son état présent à son état désiré.
Lors des séances, nous revenons sur les évènements antérieurs difficiles via l’hypnose et la PNL Programmation Neuro Linguistique. Nous travaillons sur l’aspect traumatique du passé afin qu’il ne répercute plus son présent.
Toutefois, je sens que sa problématique de dépendance ne vient pas de son psychisme mais plutôt de son état interne physique. En effet, il lui manque une partie de l’hypophyse et n’étant pas experte en médecine, j’ai quand même cette intuition qu’il pourrait manquer au corps de quoi fonctionner correctement ce qui engendrerait un besoin de se tourner vers une compensation externe (le tramadol).
En troisième séance, je lui fait part de mon analyse et elle sent aussi que cela ne vient pas de l’aspect psychique.
Nous réalisons donc une exploration psychique du comportement via une technique de PNL et nous mettons à jour qu’il y a une nécessité du cerveau de faire appel à une aide extérieure via les médicaments. La solution préconisée est d’aller consulter un médecin.
De ce fait, je décide d’arrêter les séances et l’oriente vers un médecin en lui demandant de me tenir informée de la suite.
Retour de séance
Peu de temps après, la consultante me remercie. Elle m’indique qu’ils font des recherches via des analyses de sang plus poussées.
Les résultats tombent et sont sans appel : certains taux sont en chute catastrophique et le médecin lui confirme que ses symptômes sont typiques d’un effondrement de ses taux.
Un nouveau traitement est mis en place pour elle, et j’attends maintenant son retour sur l’efficacité de ce nouveau traitement.